Avec un sens de l’humour se situant à mi-chemin entre les Etats-Unis et la Suisse, le programme fantaisiste de Full House brille par son esprit.

L’invraisemblable équilibre entre le glamour grivois New Yorkais et la candeur provinciale suisse produit un spectable palpitant qui tient le public en haleine: chocs culturels, jeux de mots polyglotes, improbables numéros d’équilibre et tout ce qui tombe sous la main de Henry Camus et Gaby Schmutz, les massues comme les meubles, est jonglé à la perfection transformant la scène en un veritable festin de divertissement.

L’éventail de talents de Full House, alliant cabaret comique et une exceptionnelle dextérité acrobatique, leur a valu de nombreux prix nationaux, obtenus aussi bien sur scène qu’à la télévision. Ils bénéficient aujourd’hui d’un succès international dans leur profession et ont enthousiasmé leurs spectateurs dans le monde entier. Les points forts de leur carrière internationale incluent une représentation spéciale devant le roi Hassan II du Maroc, leur participation au World Performance Festival du Japon, un engagement de longue durée au cabaret du casino de Monte Carlo ainsi que des apparitions télévisuelles dans une dizaine de pays.

Henry commença sa carrière d’artiste en étudiant le violon à l’âge de 4 ans. Et décida de s’accorder sa première pause à l’âge de 4 ans et 2 mois (alors déjà, il était sensible aux bruits grinçants, et le violon n’était de toute façon pas son choix). Lorsqu’il eut atteint l’âge mûr de 6 ans, il se découvrit un amour pour le piano auquel il se consacra studieusement pendant les 14 années suivantes. Il se serait lancé dans une carrière musicale si le destin ne l’avait pas conduit à Paris, pour «découvrir le monde», où il s’enticha du monde de «Bobourg» qui l’amena à devenir un comédien des rues. Il toucha à différentes disciplines artistiques tout en étudiant dans diverses écoles de cirque internationales. L’un des atouts comiques importants d’Henry était sa capacité à jouer dans des langues étrangères, dont il maîtrisait plusieurs. Chose plutôt inhabituelle pour un Américain, Henry est illettré dans 5.5 langues étrangères, plus sa langue maternelle, l’anglais, ce qui porte ce nombre à 7. (Ses capacités en maths sont malheureusement plutôt médiocres.) C’est en 1989, à Vérone, en Italie, que, comme Romeo, il rencontra sa Juliette, alias Gaby Schmutz, et ce fut sa perte. Cette rencontre donna cependant un coup de pouce à sa carrière, car les deux réunirent leurs divers et exceptionnels talents d’amuseurs et fondèrent le Duo Full House.

Gaby – À l’âge de huit ans déjà, Gaby marchait sur les mains et se suspendait à un trapèze. Fort heureusement, les Suisses ont de bonnes assurances et ses parents décidèrent de l’envoyer dans une école de cirque pour enfants où elle perfectionna ses dons innés d’acrobate. Après son diplôme, elle fonda le “Circolino Limbonelli” avec quatre autres adolescentes et voyagea énormément en se produisant sur les divers squares et places d’Europe. Pendant ses tournées, elle acquit des connaissances en plusieurs langues étrangères, ce qui est plutôt inhabituel pour une Suissesse. Elle est également “Eidgenössisch diplomierte Turn- und Sportlehrerin”, un titre très impressionnant en allemand, mais qui signifie simplement qu’elle pourrait enseigner la gym si elle le voulait. (Contrairement à ce qu’il se passe aux USA, les maîtres de gym suisses doivent faire certaines choses comme gravir des montagnes couvertes de neige avant l’aube avec des skis revêtus de fourrure, construire des igloos, puis redescendre en telemark, on ne sourit pas s’il vous plaît). C’est en 1989, à Vérone, que, comme Juliette, elle rencontra son Romeo, alias Henry Camus, et ce fut sa perte. Cette rencontre donna cependant un coup de pouce à sa carrière, car les deux réunirent leurs divers et exceptionnels talents d’amuseurs et fondèrent le Duo Full House.